Elle pause lentement ses doigts sur un clavier erroné, elle me touche de pensée et me souries d'espérance. Je suis chanceux d'aimer mais condamné à devoir me piquer. Je cueille la rose... Elle pleure quand je viens tendrement la sentir, la toucher avec mes mots silencieux. Mes mots transitant entre fibres optiques et puces électroniques.

Combien d'entre vous n’ont jamais ressentie cette situation ? Ou comme un archet sur une corde qui vibre, on s’attache à l’inaccessible ; on semble retransmettre comme on peut l’équilibre d’un accord de voix, d’une mains frôlant un bras. Et on mange des yeux une photo, qui nous remémore comme un violon, la nostalgie des souvenirs que l’on sait déjà
trop loin.

Elle n'est après tout qu'à quatre heures d'avion, qu'à quatorze heures de train, qu'à un mois de vélo et une infinité de jours
à pied
...